À la suite de la manifestation du mois de septembre 2020 organisée par le Syndicat Autonome SPP-PATS 76 et des incidents involontaires, déplorés par les membres du SA76, le SDIS a organisé ce qu’il a pudiquement appelé une « enquête administrative » à l’encontre de 70 agents !
Menée en réalité par un quarteron d’officiers et de cadres, dont la juriste du SDIS, également signataire d’une pétition diffamatoire vis-à-vis du SA/SPP-PATS 76, cette « cour d’exception », qui ne respecte aucune règle ni procédure, ni droit, ni mots, convoque à la chaine et en ce moment même, des agents, même de garde, jusqu’à 23H, sans parfois leur permettre de boire un peu d’eau ou de satisfaire leurs besoins les plus élémentaires.
Au terme de séances éprouvantes, de questionnements dignes de pratiques d’une autre époque de notre histoire, les sapeurs-pompiers reprennent leur garde jusqu’à leur terme sans aucune considération…
Comment des officiers de sapeurs-pompiers, comment une soi-disant juriste, peuvent-ils s’adonner à de telles pratiques d’un autre temps ? Pour qui se prennent-ils ? Pourquoi le Directeur des ressources humaines est-il chargé de mener cette enquête totalement à charge dans un domaine qui ne relève pas de sa compétence ?
Ces gardes à vue illégales de plus de 4H -par agent- se déroulent sans que les consignes sanitaires imposées par la lutte contre la pandémie COVID 19 soient par ailleurs respectées, ni d’ailleurs la santé de nos collègues.
Notre Fédération ne tolèrera jamais que de tels abus et mauvais traitements puissent être commis dans un Etat de droit moderne, des droits de l’Homme, une simple enquête administratrice servant de défouloir à une hiérarchie en mal profond de légitimité.
La Fédération Autonome SPP-PATS apporte tout son soutien aux collègues indignés et condamne avec la plus grande force ces agissements honteux rappelant les plus sombres moments de notre histoire, ces débordements inhumains justifiant des dépôts de plaintes auprès du Procureur de la République et d’un signalement auprès des plus hautes autorités.
Vous avez aussi le droit de refuser toutes intimidations et maltraitances conduites par des personnes malveillantes qui n’ont nullement leurs places au sein de notre service public de secours !