Les SP des SDIS de France exprimeront leur fort mécontentement le 24 novembre à Paris, Place de la Nation !!!

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RAS LE BOL, ils nous méprisent !

 

Confrontés à un manque d’écoute récurrent de la part des décideurs, gouvernants et employeurs, nous opposons de nombreux motifs d’insatisfaction:

 

–      Le métier de sapeur-pompier n’est pas reconnu : les responsabilités exercées doivent être replacées selon une échelle de valeur adaptée. Les pompiers intervenant bottes aux pieds doivent pouvoir bénéficier d’une vraie prise en compte de leurs actions de terrain en repensant la reconnaissance de la dangerosité et l’exposition aux risques encourus…

 

–      Exercer le métier de sapeur-pompier professionnel requiert une technicité indispensable.  Les conditions dans lesquelles nous assurons nos missions de service public de secours (urgence, préservation de la vie humaine, actes d’incivilité à notre égard, implication dans un contexte d’attentats ou tuerie de masse…) n’ont de parallèle avec aucun autre métier de la fonction publique territoriale. A l’instar des acteurs incontournables de la sécurité publique, le comparatif réducteur avancé par nos gouvernants-dirigeants-employeurs entre l’exercice du métier de sapeur-pompier et d’autres professions de la territoriale n’est plus acceptable…

 

  • Nous condamnons les déroulements de carrière imposés issus de l’application de la réforme destructrice de la filière sapeur-pompier et la non-prise en compte des accords et de nos revendications dans l’application déviée de PPCR faite à la filière sapeur-pompier… STOP à ces réformes dévastatrices qui se succèdent sans prise en considération de nos problématiques, creusant toujours plus le fossé avec la hiérarchie.

 

–      Au 1er janvier 2020, les sapeurs-pompiers de terrain perdront les responsabilités opérationnelles qu’ils assuraient pendant la période transitoire issue de la refonte rétrograde imposée depuis 2012, puisqu’ils n’auront pas été nommés aux grades correspondants. De plus les SDIS procèdent à une élimination naturelle de nos jeunes sapeurs-pompiers professionnels en n’organisant pas de concours et d’examen de sergent…

 

–      Les sapeurs-pompiers professionnels interviennent de plus en plus sur des missions qui ne relèvent pas de leur ressort mais de celui des services de l’Etat (carence ambulancière, transport sanitaire de confort, carence médicale, état d’ébriété VP…) et qui font exploser le nombre d’interventions de secours à personne, mais aussi sur des missions de plus en plus vastes, conduisant à une sur-sollicitation résultant d’une réduction des effectifs des gardes opérationnelles;

 

–      les gardes opérationnelles doivent pour beaucoup le maintien des effectifs minimums à la présence de sapeurs-pompiers volontaires en garde postée ou non, cumulant pour certains, des temps d’activité de sapeur-pompier volontaire supérieurs à ceux des professionnels ;

 

–      Nos gouvernants et employeurs ne prennent pas en compte la souffrance au travail supportée par de trop nombreux agents des SDIS, ils protègent certains directeurs départementaux qui s’autorisent en toute impunité des dérives managériales et des comportements dictatoriaux ;

 

Le ministre de l’Intérieur se refuse à respecter le dialogue social

 

Dans le même temps, nous devons combattre des organisations syndicales qui vous « spolient » et appellent à la démobilisation !

 

Pour QUI et dans quel BUT, nous le savons !

 

SNSPP FO se targue d’avancées obtenues via PPCR pour autant, ils n’ont jamais évoqué cette revendication concernant les seuls sous-officiers. Cette disposition ne sera applicable qu’en 2020 en raison du maintien des mesures transitoires de cette réforme rétrograde de 2012. Et SUD ose parler de révolution.

 

Et pour nos caporaux, aucune annonce ministérielle concernant le maintien des ratios réducteurs imposés pour accéder au grade de caporal-chef.

 

OUI nous devons RESISTER, AGIR !

Nous appelons tous les sapeurs-pompiers professionnels

des SDIS de France qui se reconnaissent dans nos dénonciations

à fouler les pavés parisiens.

Le 24 novembre, journée d’action et de grève nationale

Exprimons notre fort mécontentement,

RDV A 12H30 PLACE DE LA NATION A PARIS.

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